gâcher le platre

Comment gâcher le plâtre ?

Dans le cadre d’un chantier ou de travaux de rénovation, il est très régulièrement nécessaire de réaliser du plâtre. Tout le monde ne possède pas une bétonnière pour le faire, par conséquent, nous allons vous montrer qu’il est possible de le faire dans des auges ou petits bacs.

Les auges en plastique sont les meilleures, car elles se nettoient facilement. En tapant sur l’extérieur avec un marteau, on fait sauter le plâtre séché. Évidemment, il faudra choisir la taille de l’auge en fonction du travail à effectuer et de votre rapidité. Au début, si votre support est grand ou large, vous perdrez du plâtre parce qu’il durcit rapidement. Pour remuer l’eau pendant le mixage du plâtre dans l’eau, on se sert d’une truelle ou d’un petit râteau en bois.

Gâcher : mélanger la poudre de plâtre avec de l’eau dans une auge.

Sommaire

Pour étaler le plâtre

La truelle classique est large, à bout carré, mais vous pouvez aussi utiliser une truelle à bout rond. La taloche sert d’intermédiaire entre l’auge et la truelle lorsque vous étalez le plâtre avec cette dernière. Le bouclier sert à lisser les grandes surfaces de plâtre ; on peut très facilement le fabriquer soi-même en bois, mais il s’en vend en plastique.

Quelle technique pour faire gâcher ?

Le point le plus important de la technique du gâchage est le mélange eau/plâtre.

L’eau

Plus votre eau sera pure et vierge de sels minéraux et plus votre plâtre aura de chances de bien prendre et de sécher sans faire d’auréoles.

L’auge

Une auge sale, c’est-à-dire dans laquelle il reste des parcelles de plâtre d’une opération précédente, est à proscrire. Cela vous ferait perdre un temps précieux, car la prise de votre mélange est accélérée par ces impuretés.

Quelles sont les proportions ?

En gros, le rapport eau/plâtre est égal à un, mais on peut modifier la fluidité du plâtre selon l’usage qu’on en fait. Plus on augmente le volume d’eau et plus l’enduit est liquide. Pour trouver les proportions, ne vous fiez pas à votre « flair » et utilisez un récipient intermédiaire pour transvaser l’eau et le plâtre.

Si vous voulez faire un plâtre très dur de scellement, la proportion à respecter est la suivante : un volume d’eau pour un demi de plâtre.

Le mélange

Remplissez l’auge de la quantité d’eau voulue. Faites tomber le plâtre en pluie fine et agitez l’eau en même temps. Le mouvement doit être rapide et le saupoudrage du plâtre continu.

Le plâtre ne doit pas rester à la surface de l’eau, car cette croûte, en tombant au fond de l’auge, forme des grumeaux, c’est-à-dire des petites boules dont le centre est sec.

Pour pallier cet inconvénient, un seul moyen : lorsque votre mélange est onctueux, plongez la main et réduisez les grumeaux en poudre avec les doigts. Même si la sensation en est agréable, la peau souffre : rincez-vous à l’eau claire immédiatement après.

Avant utilisation

En fonction de la qualité du plâtre, faire reposer de 3 à 8 minutes pour le no 1 et de 6 à 15 minutes pour le no 2. Commencez immédiatement le travail après ce laps de temps. Cette durée de repos peut varier si le mélange a été fait avec plus ou moins d’eau.

Plus la proportion d’eau est importante et plus le délai d’attente est long. Si l’on attend trop longtemps, il devient dur, difficile à travailler et perd ses qualités. En le remuant fortement, on arrive à le ramollir, mais il est tué, c’est-à-dire qu’il se fissurera en séchant.

Si en cours de travail votre plâtre est devenu trop dur, n’hésitez pas à le jeter et à en préparer un nouveau en respectant des proportions légèrement différentes pour qu’il durcisse moins vite.

Le bon mélange

Pendant le gâchage, le mélange devient de plus en plus opaque. Lorsque celui-ci est crémeux, on y plonge sa truelle et on la soulève horizontalement. Si la matière ressemble à du lait dont les bords sont arrondis et que le fer de la truelle est invisible, c’est que le mélange est réussi.

Attention !

Le mouvement de votre truelle agitant le mélange ne doit être ni excessivement rapide, ni trop lent. Il doit être calme, ample et régulier du début à la fin du saupoudrage. La « patte » de l’exécutant intervient donc en grande partie dans la réussite du gâchage. Ne vous faites pas un monde de cette opération, avec un peu d’expérience, vous la réussirez parfaitement.